1) me voilà maintenant sur le rivage, au bout du talus où était construite la voie ferrée permettant d'amener les galets jusqu'à l'usine de concassage où j'étais tout à l'heure (voir le poste précédent). La marée sera haute dans environ trois quarts d'heure et les vagues flirtent déjà avec le pied de la dune. Là-bas, sur le cap Sizun, au nord, il semble y avoir des averses.
2) Vers le sud. Je me suis installé tout au haut du cordon de galets, les jambes du trépied bien étalées afin que l'appareil photo soit à environ 40 à 50 cm du sol et je m'assois pour être plus confortable compte-tenu de la hauteur de l'appareil. Mais bon, même si en général, les vagues se "meurent" à une dizaine de mètres devant moi, certaines montent plus haut et je prends conscience que je ne pourrais pas réagir très vite pour me relever sur ce sol meuble et fuyant de galets.
3) Je me suis donc remis debout et j'ai bien fait… à peine 30 secondes plus tard, je dois évacuer ma position précipitamment au cours d'une pose de l'appareil photo qui enregistre l'instant… Voyez le résultat... Il y a quelques années, à Beg-Meil, Fouesnant, j'avais aussi opéré un repli précipité au cours d'une pose (à l'époque, j'utilisais une tête "3 axes") : basculemen
4) je me réinstalle dans un creux où la dune a reculé et là, je suis momentanément hors d'atteinte et je reprends mes photos en pose de quelques secondes du va-et-vient de la marée montante.
6) houle résiduelle qui dépose encore sur les galets la mousse de l'écume, évidemment beaucoup moins qu'il y a deux jours.
8)sur le chemin de retour, sur le talus où était installée l'ancienne voie ferrée, seul passage permettant d'accéder aujourd'hui à la plage. On peut donc voir la mer, le talus rejoignant la dune et derrière celle-ci la palud inondée.
ACTUALITE : Baie d'Audierne. L'accès aux plages limité ? lire ici dans Le Télégramme du 18 février
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