1) Je connais un Père Noël un peu spécial qui se prénomme Moi-Même et qui a déposé, avec pratiquement un mois d'avance, directement dans mon sac photo, un Olympus M. Zuiko Digital ED 12-100 mm f/4 IS PRO. Quelle surprise au réveil, le matin ! Je n'ai rien entendu pendant la nuit et sans doute est-il passé par la VMC en l'absence de cheminée.
2) Évidemment, je me suis empressé d'aller le tester en vrai (avant que Moi-Même ne me le livre, je l'avais testé pendant une petite demi-heure dans les rues de Quimper) dans un lieu que je fréquente de temps en temps, notamment pour y faire des poses longues de l'eau s'écoulant de la cascade de Trogour à Plogonnec sur la rive du Steir (voir ici un article précédent). Beaucoup moins d'eau cet automne par rapport à février dernier, mais quand même avec les pluies des derniers jours, un débit supérieur à celui du 15 octobre 2015.
3) "F/4, c'est tout ?" Me direz-vous, peut-être. En fait, par rapport aux photos que je fais, ça devrait convenir pour au moins 95 % des cas. J'ai toujours, évidemment, mes 2 zooms 4/3 14-54 et 50-200 ouvrant à F/2.8-3.5, anciens, certes mais de super qualité et que j'utilise sans souci avec une bague adaptatrice sur mon boîtier µ 4/3 actuel. J'ai aussi un 25 mm ouvrant à F/1.8 µ 4/3 et un 9-18 mm 4/3 et toujours aussi bien sûr mon boîtier Olympus E30 au format 4/3. L'autre jour, j'ai regardé une côte argus : si le boîtier E30 ne vaut plus grand-chose, autour de 250 €, j'ai été surpris par la côte de mes objectifs 4/3 qui finalement n'ont pas perdu beaucoup de leur valeur d'achat en plus de 10 ans.
4) si j'ai déjà un filtre gris neutre au bon diamètre, il est beaucoup trop « puissant » pour la luminosité du lieu et du ciel d'aujourd'hui… ce sera donc sans filtre avec des poses de une à deux secondes. même si je ne le maîtrise pas encore complètement, le piqué de cet objectif me plaît bien en plus bien sûr de sa longue plage focale.
5) pas beaucoup d'eau, je ne fais que des cadrages relativement serrés sur des feuilles pour tester mon nouveau jouet.
6) ensuite, je m'en vais vers l'aval de la cascade en passant sous le pont de la voie ferrée Quimper – Landerneau qui vient d'être fermée pour un an de travaux. Il était temps ! A cet endroit par exemple les trains ne circulaient plus qu'à 40 km/h dans un bruit euh, pas très orthodoxe… j'allais écrire catholique mais orthodoxe convient mieux... ou alors en retirant le « pas », chaotique ?
